CULTURE

Les quartiers de Saint-Benoît fêtent la musique !

Publié le 19 juin 2018

Les quartiers de Saint-Benoît fêtent la musique !

Le 21 juin mélomanes et musiciens, qu’ils soient amateurs ou professionnels sont invités à descendre dans la rue pour célébrer la musique dans toute sa diversité !

Chaque année à Saint-Benoît, la Fête de la musique rassemble plusieurs centaines de Bénédictins dans les quartiers et le centre-ville.

Pour cette nouvelle édition, la Ville a choisi de tester un nouveau concept : le Kombi Sound System de Kréol Art. Un moyen simple et atypique pour amener la musique au plus près des Bénédictins. Cette idée originale est signée Arno Bazin et Henry Legras. Les deux passionnés de musique réaménagent des combis pour les transformer en sonos mobiles !

Ce jeudi 21 juin, à partir de 10h, la scène mobile sillonnera les quartiers de Sainte-Anne, Bras-Fusil et le centre-ville pour une fête de toutes les musiques. Des artistes bénédictins, professionnels ou amateurs, se produiront en solo ou en groupe : Leackim, Tateya Emilie, Iabakidy Guy, Asterla, 2.0 Est Squad, Ti Toine, Nas Black, Frère des Iles, Zekler et Hkn, Farzad Felezzi, Groupe Madoré. Séga, maloya fusion, rap, afro-trap, variété française, dancehall, pop rock, mais aussi du violon et des contes…

Le programme de cette fête populaire à Saint-Benoît est très diversifié et il y en aura pour tous les goûts !

Et aussi à Beaufonds et Beaulieu…

A Beaufonds, une scène ouverte sera proposée au public devant le CASE du quartier dès 16h. Elle offrira l’opportunité aux chanteurs, musiciens ou danseurs de s’exprimer librement ! A Beaulieu, une zumba non-stop aura lieu au gymnase des Marsouins.

Dans les médiathèques, des ateliers autour de la musique attendent le public : fabrication de cocottes en musique le 20 juin de 15h15 à 15h45, Atelier Just Dance le 21 juin de 15h à 18h, Atelier d'expression le 22 juin de 10h à 11h à la Médiathèque de Bras-Fusil. Fabrication d'instruments de musique traditionnelle le 20 juin de 14h à 16h, fabrication de maracas et littérature enfantine interactive le 26 juin de 14h à 16h, film d'animation "Coco" le 20 juin de 9h à 11h30 à la Médiathèque Antoine Roussin.


Présentation des artistes du Kombi Sound System

SAINTE-ANNE
de 10h à 12h aux abords de la Poste

Leackim

Leakcim, de son vrai nom Mickael Gaulen, est chanteur/musicien. C’est à l’âge de 15 ans que le Bénédictin touche à sa première guitare, une passion que lui transmet son parrain. Il y a 4 ans, il découvre ses capacités vocales et décide de se lancer dans la chanson.

Aujourd’hui âgé de 33 ans, il compose ses propres morceaux de maloya fusion en s’inspirant des grands artistes réunionnais comme Frédéric Joron, Gilbert Pounia, Thierry Gauliris, Tikok Vellaye et plus récemment Maya Kamaty. Accompagné de ses musiciens (Jacquelin à la batterie, Aniel à la basse et Hubert aux percussions), Leakcim a déjà eu l’occasion de jouer au Théâtre plein air de Saint-Gilles, au Conservatoire de Saint-Benoît, à l'espace culturel Leconte Lisle ou encore à la Fête du chouchou à Salazie.

Tateya Emilie

Issue d’une famille de musiciens, Emilie Tayeta découvre sa passion pour le violon lors d’un concert de sa sœur à l’école de musique de Saint-André. A seulement 7 ans, elle est littéralement fascinée par cet instrument de musique. Cela ne fait aucun doute pour elle : elle jouera du violon ! « C’est un instrument vraiment magique, qui exige beaucoup de patience et de précision pour éviter les fausses notes ! ». Aujourd’hui âgée de 16 ans, la jeune artiste consacre beaucoup de temps à peaufiner son talent au sein de l’orchestre Concertina et Polyphonia. Avec cet ensemble musical, elle participe à des tournées en Afrique du Sud, en Namibi et au Bostwana et fait régulièrement des représentations dans des conservatoires à la Réunion. Parmi ses violonistes préférés, il y a l’italien Niccolò Paganini, considéré comme le meilleur violoniste de tous les temps, mais aussi son chef d’orchestre, Pierre Varo, qui a su lui transmettre l’amour du violon.

Pour Emilie, la musique c’est l’art d’exprimer et de transmettre ses émotions, ses rêves et ses peines au public. La Fête de la musique est pour elle l’occasion de partager sa passion pour son instrument. La jeune bénédictine joue tous les styles de musiques mais a une préférence pour le tango. 



BRAS-FUSIL
de 13h à 15h sur le parvis de la médiathèque :

Iabakidy Guy

Né à Madagascar, Guy Iabakidy a vécu une grande partie de sa vie dans le sud de la France. Ce grand fan de Bob Dylan a commencé à jouer de la guitare à l’âge de 12 ans. En métropole, il intègre des petits groupes de rock mais son cœur balance réellement pour la chanson française. Francis Cabrel, Barbara, Georges Brassens ou encore Jacques Brel font partie de son répertoire.  En 1977, il pose ses bagages et sa guitare dans le quartier de Bras-Fusil. A 64 ans, Guy n’est pas un musicien professionnel mais la musique est un moyen pour lui de « transcender » ses émotions.

Asterla

Alexandre, chanteur, et Fabrice, percussionniste, forment un duo depuis deux ans. Après quelques années passées en école de musique en métropole, les deux artistes se rencontrent à la Réunion lors d’un concert. Ils se lancent un pari : proposer des reprises de musique pop rock avec des sonorités indiennes ! Avec leur univers musical, ils revisitent les titres de Bruno Mars, Michael Jackson ou encore 4 non blondes.

Le duo est un habitué des grandes scènes puisqu’il a déjà joué lors du Festival Sakifo et de l’élection de Miss Réunion. Pour Asterla, la fête de la musique c’est l’opportunité de s’exprimer librement et d’aller à la rencontre du public !


2.0 Est Squad

2.0 Est Squad est un groupe de rap composé de quatre jeunes de Bras-Fusil âgés de 15 et 16 ans. Dannzo, Black V, Relka et Kevin surfent sur la vague d’un style musical très en vogue actuellement : l’afro-trap, créé en 2015 par Mohamed Sylla, alias MHD. Il s’agit d’un mélange de musiques africaines et de trap, un rap moderne importé des Etats-Unis.

Leur passion pour cette musique est née en visionnant des concerts de rappeurs tels que Koba laD, 240 gang ou encore Trippie Redd. Leur rêve : réussir comme eux à enflammer une salle de concert avec leur propre son ! Le groupe a pu tester son afro-trap auprès du public lors d’une scène ouverte au Bisik le 20 avril dernier.

A l'occasion de la Fête de la musique, ils vont vous étonner par leurs compositions afro-trap enlevées et leur spontanéité! 


Ti Toine

Ti Toine a commencé la musique en 2002 avec Total Séga. A l’époque, le groupe était à la recherche d’un chanteur, encouragé par des amis artistes, dont Eric Mahabo, il décide de tenter l’aventure ! Avec Total Séga, il interprétera des titres tels que Petèt demain, Cyclon' ou encore Ginette mon gâté.

En 2004, le ségatier lance sa carrière solo. Adepte du séga et de zouk chiré, il s’est récemment mis à chanter du maloya. Il se produit généralement lors de mariages, baptêmes et fêtes. La musique est pour lui un loisir mais surtout une passion qu’il adore partager avec le public.



CENTRE-VILLE
de 16h à 18h au marché couvert

Nas Black

Nas Black, de son vrai prénom Emmanuel, a commencé à chanter il y a 8 ans. Le jeune homme de 27 ans compose aujourd’hui ses propres titres de dancehall, hip hop et maloya. Il puise son inspiration dans des titres d’artistes réunionnais comme Kaf Malbar ou Danyèl Waro. Il s’est déjà produit sur scène au Théâtre les Bambous, et lors de fête de quartiers à Beaufonds et à Bras-Panon. La musique est pour lui une passion, une façon d’exprimer ce qu’il ressent. Le 21 juin sur la Place du marché couvert, il jouera essentiellement du dancehall et du maloya.

 

Frère des Iles

Richemont Mahano découvre sa passion pour la musique en s’essayant au roulèr avec ses frères et ses dalons. En 2006, il décide de créer son groupe qu’il appellera Frères des îles. Le groupe joue essentiellement du séga et se produit dans des fêtes de quartiers. Aujourd’hui, Richemont Mahano est le seul à avoir continué la musique. Ce fan de Baster et Ti Source se fera un plaisir de vous faire découvrir son séga le 21 juin sur la Place du marché couvert dès 16h !


Zekler et Hkn

Originaire du quartier de la Confiance, Zekler a commencé à jouer de la musique à 14 ans. A l’époque, Jean-Claude Philéas, l’un des fils de Gramoune Lélé, l’initie à la guitare. Plus tard, il intègre le groupe de séga Création 6 et compose ses propres titres. Pour cela, il s’inspire des conditions de vie difficile de son entourage et d’une expérience douloureuse de sa vie passée. La musique est pour lui un exutoire mais c’est aussi un moyen de mettre en garde les jeunes contre la délinquance. Le 21 juin à 16h sur la Place du marché couvert, il interprétera ses compositions de séga !


Farzad Felezzi

Farzad Felezzi, d’origine iranienne, est né avec la musique. A l’âge de 2 ans, il commence déjà à fredonner des mélodies qui lui viennent à l’esprit. La musique est bien plus qu’une passion, c’est son oxygène. Asphyxié par le monde et la société de consommation, Farzad décide de tout arrêter et de se retrouver, de découvrir qui il est réellement, de vivre heureux et en harmonie. C’est ce qu’il veut exprimer dans sa musique.

Son style musical ? Les musiques du monde, des gens, de Soi. Il explique que c’est la mélodie de notre âme qui joue à travers lui. Il interprète principalement des contes soufis, bouddhistes, hindous et juifs, les paraboles du Christ, les histoires simples comme le Petit Prince.

L’improvisation est une façon pour lui de découvrir ce qu’il est capable de faire, de mettre des mots sur ses émotions et son être.

Ce formateur et conférencier en prise de parole aime jouer en milieu naturel, là où son et silence s'accordent en parfaite harmonie dans le cœur.

Pour lui, la musique est une libération totale, l’expression la plus pure et la plus sincère de l’âme. La fête de la musique est une opportunité pour lui d’exprimer son enthousiasme dans les quartiers, d’occuper autrement un lieu public. C’est également une chance pour certains petits artistes, professionnels ou amateurs inconnus d'être vus et entendus.


Groupe Madoré

Le groupe Madoré c’est l’association de musiciens bénédictins amoureux du séga/maloya lontan. En 2015, Willy Philéas, Jean-Claude Arginthe, François Adeler, Tétin, Yohan Calciné, André Demery et Damien Philéas se rassemblent autour d’un projet commun : faire vire la musique traditionnelle et transmettre aux nouvelles générations « nout zarlor ». Pour cela, le groupe a l’idée de faire des reprises de "vieux" morceaux de séga, peu connus du public, qu’ils remettent au goût du jour. Dans leur répertoire, des titres de grands artistes réunionnais comme Henri Madoré bien sûr, mais aussi Alain Peters ou Michel Admette. 

Parallèlement, toujours dans l’idée de partager leurs connaissances, certains membres du groupe accompagnent les associations autour de leur projet de création musicale ; que ce soit dans l’écriture de leur texte, la composition de la musique ou la réalisation de leur maquette.

Agenda
Saint-Benoît


Galeries
Images


Images
Vidéos